Notre histoire… c’est celle de nous tous qui cherchons à savoir chaque jour, si l’on a reçu du courrier. 

Hervé, en fin de journée, rentre à pied à son domicile, chargé avec ses sacs de provisions. Son logement est dans une résidence où les boîtes aux lettres sont dans le hall. Il cherche le badge pour ouvrir la porte, entre, pose ses paquets, s’arrête près de sa boîte aux lettres, cherche la clé de sa boîte aux lettres, il l’ouvre et zut… Il a ouvert la boîte aux lettres pour rien : il n’y a pas de courrier !

Marie arrive chez elle en voiture. Elle habite une villa dont la boîte aux lettres est située au bord de la route, loin de la maison. Elle arrête le moteur de sa voiture, détache sa ceinture, sort de son véhicule, cherche la clé de sa boîte aux lettres, elle l’ouvre et zut… Elle a ouvert la boîte pour rien : il n’y a pas de courrier !

Alfredo a des difficultés à se déplacer. Sa boîte aux lettres est située au bout de son allée. Y aller représente pour lui un effort. Il se déplace jusqu’à sa boîte aux lettres, il l’ouvre et zut… Il s’est déplacé pour rien : il n’y a pas de courrier !

Gaspard roule à moto. Lorsqu’il arrive chez lui, il doit arrêter sa moto, la mettre sur la béquille, enlever ses gants, sortir la clé de la boîte aux lettres, de son blouson. Il l’ouvre et zut… Il a ouvert la boîte aux lettres pour rien : il n’y a pas de courrier !

Autant de situations que de zut… 

Pour ne plus avoir à ouvrir sa boîte aux lettres pour rien, Jean Christophe ROUMEGOUX a cherché une solution à ce dérangement inutile du quotidien. 

Il a conçu le prototype d’un avertisseur de courrier et l’a installé chez lui. Le voisinage s’est montré intéressé et en quelques jours, ses voisins lui en ont demandé un exemplaire. C'est à partir de ce moment-là qu’il a mesuré l'intérêt de développer ce dispositif mécanique. Une fois, le brevet déposé auprès de l’INPI, Jean Christophe s’est associé à son fils Rémi, ingénieur de formation qui a spécialement conçu et fabriqué une machine à commande numérique permettant d'assurer une production à forte cadence. Restait à lui trouver un nom : POST ALERT fut une évidence. POST pour évoquer le courrier et ALERT pour illustrer l’avertissement.

POST ALERT était né !

Ils sont mis en vente en avant-première à la Foire de Paris dans le cadre du concours Lépine, qui va offrir à cet objet utile au quotidien, un véritable tremplin de visibilité !

Le 7 mai 2023, le Concours Lépine a attribué au POST ALERT une médaille de bronze en reconnaissance de l'ingéniosité de l'invention : une belle récompense pour toute l'équipe !